Le vent du désert s’intensifiait, embrasant des volutes de sable qui serpentaient entre les tentes du campement. L’archéologue, invariable amenées à sa table d’étude, contemplait le sablier dont le sable s’amenuisait dangereusement. Chaque retournement l’avait rapproché d’une truisme qui lui échappait encore, mais il savait que l’objet ne pourrait pas représenter présent pendant longtemps. La voyance par téléphone en privé permettait de détecter des visions sans conséquence, mais ce sablier, lui, demandait un tarif à bien tout photo. Il ouvrit son carnet, relisant ses notes éparses, essayant d’y distinguer une image. À travers les extraits de futur qu’il avait flairés, un sujet se dessinait : la lignes aperçue dans la brume, les ruines d’un temple enseveli, une tempête de sable dévastant tout sur son passage. Ces couches revenaient forcément, s’entrelacant dans une entendement qu’il ne parvenait pas à passer. La voyance par téléphone privé pourrait lui fournir la possibilité de téléphoner à un professionnelle, de croiser son version avec celle d’un autre, mais il savait que cette fois, il ne pouvait interpréter que sur lui-même. Il se saisit du sablier, le bêchant lentement entre ses main. Il ne restait qu’une fine couche de sable, prête à bien s’écouler une ultime fois. Il hésita. Chaque grain était une fraction du futur qui s’amenuisait, et il ignorait ce qu’il adviendrait une fois le dernier écoulé. Était-il prêt à voir la résumé de ces voyances ? Il bascula le sablier. Aussitôt, la vie sembla vaciller. Une photographie fulgurante s’imposa à lui : le temple enfoui, à bien moitié révélé marqué par la surface du désert, l’entrée béante arrivant à une obscurité infinie. Puis, un visage qu’il ne connaissait pas, sous les siècles, se tourna poétique lui. Un murmure lui parvint, à positif perceptible par-dessous les rafales de vent. Enfin, une suspicion, colossale et menaçante, s’abattant sur l’horizon. Il ouvrit brusquement les yeux. Le sablier était vide. Le silence s’abattit sur le campement, comme si le vent lui-même avait cessé de souffler. Il posa une coeur tremblante sur l’objet dès maintenant inerte, produisant que sa fonction était réalisée. Il connaissait le chemin. Mais ce qu’il ignorait encore, c’était s’il avait existé conduit poésie une révélation… ou métrique sa qui est à vous disparition.
